Elle est bonne pour le moral, le tonus et la santé… la banane est également l’une des plus grandes richesses économiques de l’île ! Zoom sur ce fruit aux multiples qualités.
Histoire
Ce sont les Portugais qui introduisent ce fruit en Martinique au XVI e siècle. Mais ce n’est qu’au début du XX e siècle qu’il va véritablement prendre de l’importance en Guadeloupe. En 1928, un cyclone ravage les plantations de café et de cacao. On commence alors à planter des bananiers, mais c’est dans les années 60 que la production va fortement se développer.
Particularités
Le bananier est une herbe géante. Une fois en terre, le petit bananier va mettre neuf mois à atteindre sa taille adulte pour produire des fruits. Ensuite, une fleur de bananier, la popotte, émerge et donne naissance à un régime de bananes qu’on pourra cueillir neuf semaines plus tard. Tout ce temps, le régime est protégé des oiseaux et insectes par des sacs plastique biodégradables. Une fois les fruits cueillis, il faut encore trois à quatre semaines pour les déguster.
Cuisine
La banane est présente dans de nombreux plats antillais comme dans le colombo de poulet (plantin), mais aussi dans les pâtés antillais, ou préparée en chips, en gratin, en beignets façon churros ou encore dans les cocktails.
Bio
Aujourd’hui, les producteurs sont attentifs à l’utilisation modérée de pesticides. Ils se tournent de plus en plus vers une culture se rapprochant du bio avec un engagement durable. À savoir: la peau de banane est un engrais de premier choix.
Faustine François